Etape précédente : De Montbéliard à Baume les Dames

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L'EuroVelo 6 de Huningue à Santenay

Quatrième jour : De Baume les Dames à Osselle ( 56 km )

Tout de suite après avoir quitté le camping de Baume les Dames j'ai traversé à bicyclette une passerelle qui a été inaugurée en juin 2010.

 Arrivé devant la station d’épuration du Moulin Vermoret il m'a fallu tout de suite gravir une courte rampe à plus de 12 %.

Immédiatement après j'ai découvert les restes d’une tyrolienne qui devait servir à passer des charges ou des bottes de paille d’une rive à l’autre du Doubs.

Tout de suite après l'écluse de Fourbanne....

 j'ai trouvé, sur ma droite, un agréable coin pique-nique avec toilettes et lavabo.

Après ces huit kilomètres, j'ai retrouvé une Voie cyclable Sous le pont de Ougney-les-Champs j'ai découvert une œuvre au pochoir d'un artiste anonyme peinte à même le macadam.

Ces huit premiers kilométres de Voie Verte on, maintenant, fait place à une Route partagée qui longe des falaises si caractéristiques de ce coin de Franche-Comté.

La présence de nombreuses barques de pêche appartenant à des riverains, marque l'entrée dans le village de Ougney-Douvot.

Les cyclotouristes y sont les bienvenus puisqu'on y trouve un point d’eau potable et des bancs pour se reposer.

Dans ce village, on fabriquait des pinces coupantes jusqu’en 1968.

Mais les restes de l'usine ont été rasés en 2014 et il ne reste plus rien de ce passé industriel à part ces photos que j'avais prises en 2010.

J'ai ensuite traversé, toujours par la Route Partagée, le village de Laissey.

J'ai découvert, sur ma droite, un surprenant tunnel circulaire qui permet de relier entre eux les deux parties de la commune qu'une voie de chemin de fer sépare.

     Au bord de la route j'ai aussi pu voir l'église Saint Antide construite en 1770 par les architectes Colombot & Guyot .

Après encore quelques kilométres je suis arrivé dans le très beau village de Deluz, devant les ruines de la papeterie fondée en 1875 par la famille Outhenin-Chalandre.

Dans cette commune de moins de 700 habitants j'ai également découvert un joli port de plaisance.

A la "Halte " de Deluz, il y a une douche, des sanitaires et des tables de pique-nique ce qui est toujours fort agréable pour les cyclotouristes de passage.

C’est avec regret que j'ai quitté Deluz après un dernier regard à son église au clocher-porche si particulier.

Sur un des piliers du pont de Vaire-Arcier, un artiste anonyme a laissé cette humoristique peinture au pochoir.

Au loin l’église de ce petit village se différencie des autres édifices de cette région par un clocher en pointe beaucoup moins coûteux à réaliser.

Quelques kilomètres plus loin, j'ai été intrigué par cette vaste lagune où des bactéries...

consomment naturellement la pollution de la Papeterie de Novillars.

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C'est dans ce village que je me suis arrêté pour me restaurer au " Bistrot du Barrage ".
Dans ce lieu convivial idéalement placé au bord de l'EuroVelo 6 j'ai dégusté une copieuse salade franc-comtoise et d'excellentes frites maison.

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Un kilomètre avant, coincé entre l'EuroVelo 6 et la Route Départementale 683, il y avait également un stand de restauration rapide où se retrouvent les voyageurs à vélo et les chauffeurs-routiers de passage.

 Sur ma droite' au loin j'ai aperçu le clocher de l'Église de Roche-lez-Beaupré.
Cette commune doit son nom au rattachement, en 1934, du lieu dit de Beaupré aux terres de Roche, et "lez" signifie en vieux franc-comtois: " près de ".

Après l'écluse de ce village la Voie Verte prend fin et il me faut suivre maintenant une Route Partagée.

Je traverse ainsi le village de Chalèze et je peux voir, sur ma gauche, l’église de Chalèze de la Nativité de Notre Dame qui a longtemps servi de toile de fond aux actualités de FR3 Franche-Comté.

Après avoir retrouvé, à quelques kilométres de la sortie de Chalèze un nouveau tronçon de Voie Verte j'ai franchi face à Montfaucon, le 100ème kilométre de l'EuroVelo 6 dans le Doubs.

Sur les hauteurs, un peu plus loin, à ma gauche je peux voir une station de traitement qui alimente 52 000 bisontins avec l’eau venant de la source d’Arcier....

 puis, à ma droite, l'impressionnante passerelle de Malate qui, depuis le 1er Octobre 2010, relie les deux rives du Doubs.

      
J'arrive maintenant à Besançon quasiment au pied de sa célèbre Citadelle.

Sur ma gauche je peux admirer la Tour bastionnée de Rivotte

Construit de 1687 à 1690, cet ouvrage fortifié participait au système défensif mis en place par Vauban pour protéger la ville de Besançon.

( Image cliquable )
A Besançon il faut absolument aller visiter la Citadelle qui a été édifiée entre 1668 et 1683 selon les plans du Marquis de Vauban.
Elle abrite plusieurs Musées très intéressants et un insectarium.
Classée Monument Historique en 1942 et 1944, elle est également inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 7 juillet 2008.

( Cliquez sur l'image de gauche pour traverser le tunnel à bicyclette )

Après cette visite indispensable, je vais maintenant devoir passer sous le Tunnel fluvial de la Citadelle
Je profite en passant d'un poste de gonflage gratuit pour remettre un peu d'air dans les pneus de mon vélo.

Le tunnel est faiblement éclairé, même si il n'était pas obligatoire, un éclairage m'a permis de mieux apprécier cet endroit si particulier.

( Cliquez sur l'image de droite pour traverser le tunnel en bateau )

Aux deux extrémités du tunnel fluvial de la Citadelle des panneaux recensent tous les sites qui méritent d'être visités.

Grâce à ce tunnel long de 388 mètres, qui a été mis en service en 1882, j'ai pu traverser la capitale de l'horlogerie, sans difficultés en quelques minutes seulement.
Mais pour les cyclotouristes qui ne sont pas de la région la découverte de cette ville ne les décevra pas.

J'ai ensuite continué ma route en direction de Dole et je suis arrivé devant l’écluse de Velotte qui marque la fin des limites de la ville de Besançon.

A Beure, j'ai pu observer, au même endroit, à droite de la piste, un barrage et sa grille de protection, à gauche l’écluse de "la Gouille"...

et juste devant un pont métallique qui enjambe un bras du Canal.

Plus loin, je suis passé devant le centre de transit des déchets de boucherie SARIA qui se fait discret dans le paysage.

Arrivé à Avanne-Aveney, j'ai pu voir, sur ma droite, en face de l’écluse, le "Moulin d’Avanne"...

qui, en 1800, approvisionnait en farine tout le département du Doubs.

Aujourd’hui on ne fabrique plus, dans ces bâtiments, que des aliments pour le bétail.

Je suis ensuite arrivé, devant ce pont métallique construit en 1893 par la Société des Forges de Franche-Comté pour remplacer le bac qui assurait la liaison entre les 2 villages aujourd’hui réunis de Avanne et Aveney.

Dans ce petit village de plus de 1900 habitants j'ai pu pique-niquer et reprendre des forces sur une jolie place aménagée au soleil.

J'en ai profité pour aller visiter, à quelques pas, l’église Saint Vincent inscrite à l’inventaire des monuments historiques.

Construite en 1838 selon les plans de l’architecte dijonnais Pierre Marnotte elle se singularise par un clocher, ajouté en 1861, dont le dôme est recouvert d’inox plombé.

A Rancenay, 2 écluses accolées, bout-à-bout, permettent de compenser la grande différence de niveau d’eau entre aval et amont du canal...

Le long du Canal sont amarées quelques péniches qui servent de résidences secondaires.
Continuant mon chemin, au loin, surplombant la vallée du Doubs, j'ai aperçu une tour de guet, dernier vestige des fortifications datant du début du XIIIème siècle de Montferrand-le-Château.

Arrivé à Thoraise j'ai découvert face à moi un tunnel fluvial fermé par un rideau d'eau surplombé par une Vierge Marie à laquelle on peut, semmble t'il, accéder par un escalier de pierre.

N'ayant pas trouvé d'accés, j'ai poursuivi mon chemin et...

N'ayant pas trouvé d'accés j'ai poursuivi mon chemin et j'ai pu voir sur ma droite, l’église Saint Pierre et Paul qui a été édifiée au XVIIe siécle puis, menaçant de s’effondrer, détruite et reconstruite un siécle plus tard et un étonnant monument aux morts surmonté d’un tout petit poilu de moins de 40 centimétres de haut.

De l'autre côté du tunnel, j'ai découvert une l’écluse, des tables de pique nique sous abri et des sanitaires.
J'ai posé ma bicyclette car c'est aussi là que se trouve l'accés aux aménagements du tunnel fluvial.

 Deux artistes, Jeppe Hein et Olivier Vadrot, ont transformé cet ouvrage d’art en un lieu clos par la présence d’une chute d’eau à chaque extrémités et ils l’ont éclairé avec deux faisceaux lumineux qui se croisent à mi-parcours.

Inauguré le 30 Septembre 2008, ce tunnel a été rebaptisé "Monsieur Canal" en hommage au nom d’origine, "Canal Monsieur", qui avait été donné à cette voie d’eau en 1784 en l’honneur de Louis V Joseph, Prince de Condé qui était aussi gouverneur de Bourgogne.

Quatre-vingt élèments de mobilier déclinants des combinaisons de cubes évidés et colorés complètent cette œuvre.

Après cette agréable et instructive pause j'ai repris ma bicyclette et j'ai découvert sur ma gauche la cheminée  des papeteries Zuber-Rieder de Boussières, spécialisées dans le packaging de luxe.

Arrivé à la passerelle de l’écluse de Torpes, il ne me restait plus que cinq kilométres à parcourir.

Je suis donc rapidement arrivé au Complexe de Loisirs d'Osselle où, après cette magnifique étape, j'ai pu établir mon campement .

Après avoir monté ma tente, je suis allé découvrir, à moins de 3 kilomètres de là les fameuses grottes et...

Osselle de l'histoire à la préhistoire

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Via Arc et Senans                                    Via Orchamps

Prochaine étape : De Osselle à Dole

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